Amandine Lauriol

Marzieh est une jeune réfugiée afghane de 21 ans. Elle a grandi entre l’Iran et l’Afghanistan. 

Six mois après l’arrivée des Talibans dans son pays, le 15 août 2021, elle prend la fuite. Ce sera la France qui lui proposera en premier un visa pour un refuge. Sa famille, elle, sera accueillie par l’Allemagne quelques mois plus tard. 

Très révoltée par la situation des femmes dans son pays d’origine, elle continue son combat depuis la France, à travers sa présence dans différentes manifestations et congrès. Ses interventions de plus en plus remarquées lui permettent de recevoir la médaille de l’Assemblée nationale en octobre 2023 et d’être invitée à l’événement du Prix Nobel en décembre de la même année. 

Pratiquant le Taekwondo (art-martial coréen) dans l’équipe nationale d’Afghanistan elle a repris les entraînements, à peine arrivée en France dans un club de la région parisienne qui travaille régulièrement avec des réfugiés. Après une année au sein du club de Van Thuyne, elle est recrutée dans l’équipe de France de Taekwondo, mais également dans l’équipe olympique des réfugiés (Refugee Olympic Team) qui lui permet de participer aux Championnat du monde. Un passage obligatoire dans l’espoir de concourir ensuite aux Jeux olympiques de Paris qui se dérouleront en  juillet 2024. L’un de ses plus grands rêves. 

Depuis son arrivée, Marzieh se relève de son passé et se découvre de plus en plus en tant que femme, sans interdits, sans tabou et en complète assurance. Elle n’oublie pas pour autant son combat pour les femmes de son pays. 

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Photographe et vidéaste freelance, basée à Paris, Amandine Lauriol partage son écriture photographique entre deux domaines principaux. 

L’un se situant dans le milieu du reportage dont les travaux sont axés sur un angle sociétal et la capacité de résilience des êtres humains. 

Le second domaine se développant dans le monde du sport et plus principalement celui du Taekwondo, en couverture photo et vidéo de différents championnats depuis maintenant huit ans. D’abord nationaux puis internationaux comme notamment les Jeux olympiques de Tokyo 2020 et plusieurs championnats du monde. 

Elle mélange dorénavant ces deux domaines dans la réalisation de reportages centrés sur la place du sport dans la société et comme vecteur de lien entre les personnes. 

Ces travaux lui ont permis de collaborer avec divers magazines, mais également plusieurs fédérations. Elle est membre de l’agence Hans Lucas.